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ARTICLE RESERVE AUX ABONNES Le réveil républicain » d’Emmanuel Macron peine à se déployer, trois ans après la promulgation de la loi visant à lutter contre le séparatisme. Les collectivités ne semblent pas pressées de s’emparer des outils créés.
Le gérant d’une boutique de Strasbourg a refusé d’employer une jeune intérimaire portant un voile, la question reste à savoir ce que le droit autorise, ou pas
ENTRETIEN - Antisémitisme, laïcité, écoles privées... La ministre de l’Enseignement supérieur répond aux questions du Figaro Étudiant.
Clé de l’émancipation et condition de la liberté pour certains, jugée stigmatisante et liberticide par d’autres, la laïcité agite les passions. Les jeunes y sont-ils moins attachés ? Qu’en comprennent-ils ? Hania Hamidi, secrétaire générale de l’UNEF, Maxime Loth, responsable du Printemps Républicain à Sciences Po Paris, Valentine Zuber, historienne des idées et de la liberté religieuse et Iannis Roder, professeur d’Histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis en ont débattu dans l’émission « Avoir 20 ans »
« L’Etat accompagne réellement les collègues. Nous ne percevons pas une faille et une défaillance particulière », a déclaré Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du premier syndicat des chefs d'établissements
Il y a plus de 20 ans déjà, la France sous l'impulsion de Jacques Chirac, décidait de se doter d'une loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école. Certains à l'époque y ont vu une atteinte à la liberté de conscience. D'autres ont redouté que sous couvert de laïcité, une seule religion ne soit visée : l'islam. Depuis plusieur... s années en effet, des
Il y a vingt ans, le législateur adoptait la loi encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les établissement
ARTICLE RESERVE AUX ABONNES Il y a vingt ans, la commission Stasi assumait de moderniser la loi de 1905 sur la laïcité, tout en critiquant une société minée par les discriminations et les ruptures d’égalité. De ce travail n’a surnagé dans le débat public que la loi de 2004 sur le port de signes religieux à l’école.
Pour le philosophe Henri Peña-Ruiz, ancien membre de la Commission Stasi (commission de réflexion sur l'application du principe de laïcité, mise en place le 3 juillet 2003 par Jacques Chirac) et auteur du « Dictionnaire amoureux de la laïcité » (Plon), le syntagme « loi sur le voile » est incorrect et stigmatisant, pour qualifier la loi de 2004. Il ne recoupe pas ce que la loi exprime, à savoir l'interdiction de tout signe religieux à l'école publique.
La loi du 15 mars 2004 sur le port de signes religieux dans les établissements scolaires a suscité de nombreux débats dans les médias et l’opinion. Mais comment la recherche l’a-t-elle abordée ?
ARTICLE RESERVE AUX ABONNES Dans un entretien accordé à l’Agence France-Presse, le premier ministre constate une hausse des « signalements pour contestation d’enseignement ». Il se félicite toutefois que ceux pour port de signes et tenues religieuses soient au plus bas. Il réaffirme en outre son intention de mettre en place des groupes de niveau.
ARTICLE RESERVE ABONNE L’interdiction des signes religieux ostensibles au sein de l’école publique, actée par la loi du 15 mars 2004, a déchiré le monde politique et intellectuel dès les premières affaires de « foulards islamiques ». Son principe et ses modalités continuent de susciter de profondes divisions.
La loi de 2004 sur les signes religieux ostensibles à l’école fêtera ses 20 ans dans quelques jours. L’occasion pour le Café pédagogique de donner la parole au chercheur Ismaïl Ferhat, professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris Nanterre, laboratoire CREF (Centre de recherches éducation et formation). Spécialiste des questions de laïcité, il a coordonné l’ouvrage collectif Les foulards de la discorde. Retours sur l’affaire de Creil, 1989 (Éditions de l’Aube, 2019). Il est aussi l’auteur de Des discriminations sous-estimées ? Les musulmans en France (l’Aube, 2020). Dans cet entretien, il établit justement un lien entre les discriminations au sein d’une institution scolaire se targuant d’être égalitaire et universaliste et les réticences persistantes à la loi de 2004 d’une partie des jeunes scolarisés.
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Moins médiatique qu’à l’école, la question du fait religieux en entreprise pose pourtant des problèmes croissants aux manageurs, comme l’explique Lionel Honoré, professeur en sciences de gestion, dans un entretien au « Monde » .
Alors que les atteintes à la laïcité se multiplient dans les collèges et les lycées, l'historien Iannis Roder revient sur les origines de la loi de 2004. Une loi « efficace » selon lui, pourtant méconnue du plus grand nombre et surtout des jeunes enseignants, à qui on ne l'a pas… enseignée.
ARTICLE RESERVE AUX ABONNES La professeure de droit public Stéphanie Hennette-Vauchez revient sur l’évolution du sens de la laïcité depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1905, qui s’est transformée en une injonction à la neutralité religieuse.
Société : "Nous, on a construit l'idée que la liberté, c'était la laïcité, les jeunes considèrent que la liberté, c'est de faire ce qu'on veut", souligne Jean Viard
Alors que le proviseur du lycée Ravel à Paris a décidé de quitter ses fonctions après des menaces de mort faisant suite à une altercation avec une élève qui refusait d’enlever son voile, Une semaine en France s’intéresse à la laïcité à l’école avec l’historien Patrick Weil
Vingt ans après la loi du 15 mars 2004 sur l’interdiction du port des signes religieux à l’école, Valentin Zuber rappelle que cette loi a constitué un tournant majeur dans l’interprétation de la laïcité à la française, alors que le voile a été jugé pour la première fois comme « un outi
ARTICLE RESERVE AUX ABONNES Vingt ans après l’adoption de la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles dans les établissements scolaires, le Conseil des sages de la laïcité publie une brochure, « La Laïcité à l’école ». Elle promeut une « approche progressive ».
En juin 2018, la ville de Nice prêtait la salle d'un théâtre de la ville à une association musulmane pour fêter la fin du Ramadan. Après plusieurs passages devant la justice, le Conseil d'Etat vient de valider ce prêt.
ARTICLE RESERVE AUX ABONNES La laïcité doit-elle imposer une voie unique vers l’émancipation ? L’Etat doit-il mettre au pas les religions, au risque de désunir les Français et fragiliser la nation face aux périls géopolitiques ? Tels étaient les questionnements des pères fondateurs de la laïcité française, selon l’historien Jean Baubérot. Et ils continuent de résonner aujourd’hui.
Vingt ans après la loi de 2004 en France sur le port de signes religieux à l’école, les choses se font en grande majorité sans encombre, assurent les chefs d'établissement, malgré quelques conflits hypermédiatisés. « Aujourd’hui, les signalements pour port de signes et de tenues religieuses sont au plus bas », a estimé mercredi 13 mars dans un entretien à l’AFP le Premier ministre Gabriel Attal. Décryptage de Vincent Geisser, sociologue, chargé de recherche au CNRS et directeur de l'Iremam.
Alors que le ramadan a débuté lundi en France, les élèves de confession musulmane du collège de la Garrigole à Perpignan assurent qu'ils adaptent leur pratique religieuse aux règles de l’école laïque.
Trois ans après la promulgation de la loi « séparatisme », la commission des lois du Sénat a fait un bilan sévère de son application et de ses effets. Elle formule 18 recommandations, « car tout reste à faire ».
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