La suroccupation des logements en France métropolitaine : près d’un immigré sur quatre vit en logement suroccupé
La suroccupation d’un logement ordinaire correspond à une insuffisance de pièces au regard de la composition du ménage
En France métropolitaine, près d’un immigré sur quatre vit dans un logement suroccupé, contre seulement 5,1 % des personnes nées en France. Ces taux sont plus élevés dans les départements très urbanisés, de même que les écarts entre immigrés et natifs. Certaines caractéristiques individuelles, telles que la réussite professionnelle, le statut conjugal ou la densité de la commune de résidence influencent la propension à habiter un logement suroccupé. Des différences apparaissent également parmi les immigrés, les primo-arrivants et ceux de nationalité étrangère étant plus souvent en situation de suroccupation de leur logement (respectivement 36,3 %et 26,8 %), que les immigrés installés depuis longtemps (22,1 %), voire naturalisés français (17,2 %). À profil socio-économique égal, les immigrés résident moins souvent en logement suroccupé dans des départements du Centre de la France (Lozère, Meuse, Indre).